La route vers une nouvelle voie pour la distribution du dernier kilomètre…

Sur internet, le gratuit est devenu une sorte de norme y compris dans le service et plus particulièrement des livraisons…

La livraison gratuite n’est qu’illusion. Quelqu’un, quelque part doit payer !

Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.fr

Comme s’interrogeait récemment un journaliste du Financial Time « Free delivery : who pays the price« , il convient de s’interroger comme point de départ de qui paye réellement ses livraisons gratuite ?

La livraison gratuite n’est qu’illusion, elle est tout au plus offerte ! La faute aux consommateurs, mal éduqués sur la valeur du service. Un consommateur trop habitués à l’idée que leurs produits soient livrés rapidement et gratuitement.

Ce sont les commerçants, les retailers ou les e-commerçants qui prennent à leur charge le coût de cette livraison et ses frais logistiques associés… Mais pas qu’eux !

Le service ne vaut il rien pour être gratuit ?

La question est de savoir qui paye ? N’est-t-on pas arrivé au bout d’un système dont l’origine trouve sa source dans la lutte commerciale acharnée que se livrent les géants du e-commerce et ceux de la distribution « traditionnelle ». Ils utilisent des artifices marketing pour faire de la livraison gratuite en illimitée une « arme de fidélisation massive ». Les Amazon, Cdiscount et autres Fnac-Darty en France, Zalando, Asos en Europe, sont engagés dans une bataille commerciale féroce qui ne laisse pas de place aux petits. Cette stratégie à un coût (cf mon article Amazon et ses frais de transports). Elle est parfaitement assumée par les différents acteurs quitte à plomber leur rentabilité unitaire à la commande. C’est la fuite en avant au recrutement et à la fidélisation des clients, ces mêmes clients qui ne veulent plus payer le juste prix du service.

« Le mal est fait. La capacité des géants du web à imposer ce coût, directement ou indirectement, est limité par les attentes des clients et la concurrence »

Cette situation ne va pas s’améliorer. Nous sommes à l’aube d’une évolution sociétale majeure dans laquelle le service pour une partie des livraisons sera encore plus élevé pour répondre à l’exigence des consommateurs toujours plus inflexible et qui cristallise les comportements.

Toujours plus !

Toujours plus, plus de précision dans la prédictivité, plus de transparence dans l’information de traçabilité et pour certain le choix de délai encore plus court pour parler de livraisons instantanées !

Ce modèle économique basé sur la gratuité des frais de port via abonnements connait quand même des difficultés. Amazon lui même admet que le coût de ses livraisons occasionne une perte de 7 milliards $ . Amazon a d’ailleurs remonter le montant de son abonnement Prime d’environ 18% aux USA. Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.fr L’abonnement mensuel revient désormais à 12,99$, contre 10,99$ auparavant, alors que l’offre annuelle à 99$ demeure par contre inchangée. Les étudiants déboursant jusqu’alors 5,49$ mensuels seront facturés désormais 6,49$. En France, ce service offre la livraison gratuite en 1 jour ouvré sur plus de 2 millions d’articles, à un prix pour l’heure fixé à 5,99 euros par mois (abonnement annuel à 49 euros).

« 1 milliard de colis à livrer d’ici 3 ans. L’enjeux de l’optimisation de ses livraisons va devenir essentiel ! »

Les entreprises de transport sont aussi mises à contribution.

C’est un état de faits. Ce sont aussi les sociétés de transports, les sous-traitants qui sont déjà mis à contribution.

Le dernier kilomètre est, et sera, de plus en plus sous pression. Les transporteurs et autres startups spécialisées du secteur ont devant eux un vrai défi industriel pour produire un service de livraison sous contraintes (*) et surtout … à moindre coût ! Les rythmes imposés par la réduction des délais et le respect des créneaux toujours plus affinés et tendus ont pour conséquence de dégrader les conditions de travail et de mettre le secteur inévitablement sous tension. Ces livraisons en flux extrêmement tendus, ou le facteur temps est essentiel, ne doivent subir aucun dysfonctionnement, aucun grain de sable dans des rouages précis et optimisés. Si la machine se bloque c’est toute la chaîne de valeur qui va s’en trouver impactée. Résultat : une « satisfaction » et « une expérience » négative… et un client potentiellement perdu ou en difficulté avec la marque ! Ces nouvelles livraisons « jour même on-demand » ou sur créneau horaire coûtent cher ce qui pousse les professionnels à toujours plus optimiser leur coûts de production ou à trouver des solutions alternatives.

(*) accroissement des volumes unitaires, plus de pics d’activité et de saisonnalité marqués, augmentation du flux de véhicules dans les centres villes, Saturation du réseau urbain, Pénurie des stationnement et d’accès aux véhicules de livraison, Nécessité d’avoir des entrepôts le plus proche possible des zones de chalandises, recherches de surfaces logistiques… 


Il va donc falloir trouver des solutions pour résoudre l’équation : 

Livraison dernier kilomètre =

+ Offre de Service de livraison  (volume faible et marge + ou volume fort et marge -)

+ Exécution opérationnelle ( forte ou faible densité )  

+ Acceptation du client à payer … le juste prix


De nouvelles tendances de consommation e-commerce se dessinent qui impacteront nécessairement les modes de distribution

Lorsque je définis le dernier kilomètre je parle du triptyque fondamental :

  • Excellence opérationnelle / Logistique de distribution
  • Digitale / traçabilité
  • Experience client

Ces 3 points essentielles de la livraison peuvent être actionnés, pilotés et adaptés en fonction de plusieurs paramètres à l’initiative du donneur d’ordres qui connait parfaitement les besoins de ses consommateurs.

Selon une étude menée par Cyril ARTUR du PLESSIS de Salesupply, Opérateur de flux e-logistiques et Service Clients pour le compte d’e-commerçants en Europe et aux USA :

2 tendances de fonds émergent qui s’opposent chez les acheteurs en ligne :

Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.frLa première est une expérience d’achat à forte, ou très forte, valeur ajoutée pour le consommateur, autour d’un délai de livraison (livraison H+) et de services associés (traçabilité fine, proactivité, predictivité, solution de retour, …) . Amazon a créé ce besoin en développant les offres Prime (Livraison sous 24h) et Prime Now (Livraison sous 1h), suivi par la suite à la fois par des pure-players (Cdiscount, Zalendo, Asos, John Lewis, Argos, Rakuten …) mais aussi par les Retailers (Fnac-Darty, Tesco, Walmart, Sainsbury’s, Carrefour…).

Les consommateurs achètent donc un délai de livraison – Orientation SERVICES.

Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.frLa seconde tendance est une expérience d’achat autour du prix bas (ou extrêmement bas) et des volumes. Les sites ou applications comme Wish ou Aliexpress (Alibaba) proposent des centaines de milliers, voir des millions d’articles à prix ultra compétitif. Ces produits sont, pour la grande majorité, importés de Chine. Le consommateur a choisi un prix vs une qualité moyenne voir médiocre. La contrepartie est l’acceptation de contraintes notamment celle d’attendre longtemps pour être livrés. La majeurs parties de ces expéditions sont faites par bateau pour des raisons de coûts.

Les consommateurs achètent donc un prix (Low cost) – Orientation SERVICE dégradé  (mais qui ne veux pas dire mauvaise qualité).

Les acteurs du e-commerce doivent donc se positionner sur ces tendances de fonds dictées par les géants :

Orientation

DELAIS DE LIVRAISON et SERVICES ou PRIX  ?

La traduction de cela est qu’il va sans doute se créer une nouvelle voie pour la e-logistique et les livraison :

Une orientation par le prix – Low cost 

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  • En France, Hopps Group via Colis Privé et ses différentes acquisitions en e-logistique (Dispeo, ADS), Adrexo… semble prendre cette orientation. A en croire l’article récent dans LSA, le groupe Hopps devrait prochainement proposer des services ultras compétitifs en matière de logistique e-commerce (à partir 10€/colis le fulfilment complet ) et de livraison express sous 24h (4€/colis)
  • Le reste du secteur n’est pas (encore) organisé pour produire à des coûts de distribution extrêmement faibles, même si la Poste investit 450 millions d’euros dans son réseau industriel pour s’adapter à l’essor des colis.

Le collaboratif peut être une nouvelle voie…

Et si ce même payeur qu’est le client devenait acteur de sa livraison ou celle des autres ?  Le Click and Collect rempli  déjà un peu cette fonction. Le client vient récupérer son colis sur un point de consolidation.

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Cette opportunité est sans doute la livraison dite collaborative ou ce même « client-consommateur » peut devenir lui même « livreur« . Une communauté animée qui s’autoriserait à livrer des colis

  • Quand bon leur semble sur des trajets réguliers,
  • proche de leur environnement

un équilibre gagnant-gagnant qui permettrait d’adapter certain flux vers cette population de « livreurs ».

Même si la question des livraisons collaboratives a été et fait l’objet de polémiques, il n’en reste pas moins qu’elle existent désormais et font parties de l’environnement de la distribution.

De nombreuses startup sont apparus depuis 3 ans. Elles consolident leur position via des levées de fonds et/ou des contractualisations avec des donneurs d’ordres en recherche d’alternatives.

En réalité, je les classerai en 2 catégories :

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1 – Les livraisons collaboratives « SEMI PROFESSIONNELLES »

Livraisons réalisées par des indépendants, auto entrepreneurs à fréquences régulières et dont c’est devenu l’activité principale dans l’economie de marché.

2 – Les livraisons collaboratives « CROWDSHIPPÉES »

Livraisons réalisées par particuliers occasionnels limitées dans le temp

Ces acteurs se positionne comme une alternative aux acteurs traditionnels du transport de biens (La Poste, expressistes, transporteurs…). Ils se différencie à la fois par:

  • leur plateforme technique simple et efficace,
  • le prix (jusqu’à 80% moins cher)
  • l’écoresponsabilité (optimisation de trajets existants).

Les startups de livraisons collaboratives « SEMI-PROFESSIONNELLES« 

Stuart

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Livraison géolocalisée à la demande pour les commerçants et e-commerçants.

Typologie de clients : Zalendo, Decathlon,  The Kooples, KFC, Carrefour

Levées de fonds : 22 millions € 11/2015, achat par GeoPost, filiale de La Poste  03/2017

Site web : ici

Tousfacteurs

Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.frPlateforme de livraison de colis arrivés dans des points-relais puis re-livrés directement à domicile sur demande. A l’origine, la start-up a nouer 2 partenariats d’envergure, avec les deux premiers réseaux nationaux : Mondial Relay et Relais Colis.

Typologie de clients : Mondial Relay, DHL, Cdiscount, La Redoute, Aubert, Yakarouler, Cyrillus

Levées de fonds : NC

Site web : ici

Les startups de livraisons collaboratives « CROWDSHIPPÉES« 

You2You 

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You2you est une plateforme de livraison pour startups et commerçants. Objectif affiché de livrer moins cher, plus vite grâce à sa communauté collaborative. Sans engagement. Expédition de colis en 1h30 à partir de 4,50€

Typologies de Clients : Fleuristes, FoodTech, Mode et luxe, des startups et des Grands Comptes (DHL, Decathlon, Franprix ou Weldom) : plus de détails ici

Levée de fonds : 600 000€ 11/2016

Site web : ici

Partenariat : Lancement Avril 2018, avec DHL,  Relayed by You2YouEn test depuis l’été 2017, la solution logistique Relayed a été officiellement lancée et utilisée la première fois par DHL en avril 2018. Développée par You2You, la solution s’appuie sur un réseau de Relais Urbains partenaires et de la communauté de 40 000 particuliers qui livrent sur leurs trajets quotidien. Le principe de la solution Relayed est simple : prendre le relais pour le dernier kilomètre.

Grâce à la solution Relayed, DHL fluidifie ainsi ses livraisons du dernier kilomètre et augmente ses performances de livraison en atteignant 97% de livraisons réussies à la première tentative. Près de 200 000 colis DHL devraient être ainsi livrés par la communauté You2You en 2018. Relayed a pour ambition de devenir le hub logistique du dernier kilomètre des logisticiens & transporteurs. La solution Relayed a été pensée de manière à pouvoir s’interfacer avec tous les environnements techniques et donc à tous les logisticiens et transporteurs.

Shopopop

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Livraison collaborative de courses et colis entre particuliers. Shopopop est une service de livraison à domicile dans la journée.

Typologies de Clients : Distribution Alimentaire (Carrefour, Leclerc, Super U, Auchan, Intermarché, Decathlon et Leroy Merlin) et acteurs de la GMS.

Levée de fonds : 500 000€ 02/2018

Site web : ici

Urb-it

Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.frLivraison haut-de-gamme depuis des magasins, avec un service qualitatif. Livrer uniquement à pied et en transports en commun en une heure dans Paris, à l’endroit et au moment désiré par le client. Pour optimiser les délais de livraison, la startup suédoise a développé une technologie qui lui permet de se connecter directement au site e-commerce de la marque pour suivre en temps réel les commandes des consommateurs. De cette manière, Urb-it est en mesure de déterminer quelle est la boutique la plus proche du client pour traiter rapidement la commande

Typologie de clients : Ladurée, Dalloyau, Figaret, Sandro, Gucci, Levis, Clarins,

Levée de fonds : Depuis sa création, la start-up a levé 21,7 millions d’euros. Elle vient également de faire son entrée en Bourse à Stockholm.

Site web : ici

Cocolis

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Livraison de colis par un particulier qui a de la place dans son coffre ou dans sa valise. Cocolis est le premier site de covoiturage de colis, 100% assuré !

Typologie de clients : Les particuliers, vous et moi !

Levée de fonds : nc

Site web : ici

Partenariat :

Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.frOuibus, filiale de la SNCF s’est associée à la start-up française Cocolis pour proposer à ses voyageurs de transporter des colis pour le compte de tiers. Les utilisateurs du bus peuvent ainsi gagner 5 € en emportant dans leurs bagages un trousseau de clés entre Bordeaux et Toulouse, 9 € pour un chargeur d’ordinateur entre Paris et Lyon ou encore 25 € pour une guitare entre Londres et Paris, indique l’entreprise de SLO (services librement organisés). « En plus de cette participation à leurs frais de voyage, les voyageurs se voient également offrir un bon d’achat de 5 € pour leur prochain trajet Ouibus. Avec plus de 300 destinations européennes et plus de 4 millions de voyages effectués chaque année, Ouibus représente un immense réseau potentiel pour les colis à envoyer », indique Ouibus.

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Du coté des professionnels du transport ces initiatives sont considérées comme une exercice illégal de la profession

Des conditions nécessaires de clarification… 

Distorsion de concurrence : Il est reproché à ces plateformes de casser « abusivement les prix et de déstabiliser un marché de la livraison urbaine très fragile ». La question est de savoir si ces plateformes respect ou non la norme juridique en vigueur dans le secteur du transport de marchandises (Ref: Décret n°99-752 du 30 août 1999 relatif aux transports routiers de marchandises). Il s’agit de savoir si elles doivent être considérées comme des entreprises professionnelles de transports : Sont-elle détentrices d’un attestations de capacité de transport, sont-elles organisatrices de transport, les « indépendants/ particuliers » sont-ils dépendants économiquement, … Autant de questions qui appellent des réponses si on se place du coté des organisations professionnelles (FNTL, FNTR ou TLF). Dernier élément pointé du doigts , celui des levées de fonds qui permettent aux plateformes de  se développer « grâce à de très importantes levées de fonds à hauteur de plusieurs millions d’euros pour certaines d’entres-elles, et qui détruit selon les organisations professionnelles le « modèle social français  » .

Nous sommes dans une (r)évolution du modèle de livraison urbain, dans un monde en mouvement ou il faut s’adapter aux nouvelles contraintes, nouveaux modes de consommations, nouveaux usages et comportements…

Mon opinion est qu’au delà de l’aspect légale du cadre réglementaire de leur statut et des conditions équitables que le secteur devra trouver, ces entreprises (ou plutôt ces plateformes de mise en relation) devront viser l’excellence opérationnelle et une rigueur obligatoire dans leur collaboration avec leur communauté de livreurs occasionnels qu’ils soient à pied, en vélo ou en cargo cycle. Avoir une éthique, respecter des règles en matières d’assurance, de couverture sociale… et pas simplement « se servir » du particulier ou de l’indépendants comme un moyen de faire baisser les coûts de livraison et donc ainsi de contourner les règles.

… mais une vraies opportunités marché. 

Des volumes de colis multipliés par 2 d’ici 5 ans dans le e-commerce, des modes de consommations orientés « prix » émergeants, des colis de faibles valeurs en croissance… un service « On-demand » qui peine à trouver un modèle économique viable dans un schéma classique, des opérateurs « traditionnels » de transport en recherche de solution (s) alternative(s)… tous les ingrédients sont réunis pour rendre ce marché viable.

Enfin pour conclure cette article, je terminerai par parler de sémantique. La notion de collaboratif doit selon moi être respectée dans son sens premier qui est celui du partage.  D’ailleurs le terme collaboratif n’est sans doute pas approprié il conviendrait finalement d’utiliser le mot anglais « Crowdshipping » qui est plus approprié et qui veut littéralement dire transport par la foule, système de livraison par lequel on fait appel à des particuliers pour effectuer tout ou une partie de la livraison.

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Qu’on le veuille ou non ce modèle existe désormais, il fait partie du paysage des livraisons en France (et dans le monde)… On ne peux plus l’ignorer ou faire comme si il n’existait pas ! 

A suivre …


Bruno Sanlaville - BSC - www.bs-conseils.frMerci d’avoir lu l’article. Vous pouvez retrouver davantage d’articles sur l’actualité, les tendances, les innovations ou des thématiques spécifiques du secteur de la livraison du dernier kilomètre, des livraisons urbaine et du transport en général dans le e-commerce, la foodtech ou le retail… en cliquant ici

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    • Pierre sur 25 avril 2018 à 17 05 02 04024

    Répondre

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    • Cédric sur 7 septembre 2018 à 15 03 14 09149

    Répondre

    Vous avez oublié de citer yper 😉

    1. Répondre

      Oui en effet, je ferais un effort d’actualisation lors d’un prochain article. Je ne vous oublie pas ?

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