Le dernier kilomètre durable

Extraits et traduit du Rapport d’Accenture / mars.21

Plus rapide. Moins cher. Plus vert

Quelque chose d’inattendu est arrivé à la livraison du dernier kilomètre pendant la pandémie : elle est devenue plus verte. De nombreuses personnes étant restées à la maison – le télétravail ou au chomage forcé, les ventes en ligne ont explosé. Lorsque les chaînes d’approvisionnement ont recommencé à fonctionner, l’écosystème s’est rapidement adapté, car les gens achetaient de plus en plus de produits différents en ligne. Les magasins sont devenus des centres de distribution avec le « ship-from-store et le click and collect la règle. 

Par pure nécessité, les nouveaux comportements des consommateurs et les réponses des détaillants à ces comportements ont modifié l’empreinte carbone de la livraison du dernier kilomètre, la rendant plus durable. Mais ces gains de durabilité ne sont que le début d’une toute nouvelle opportunité de collaboration.

Une collaboration qui pourrait aboutir à un dernier kilomètre remarquablement plus durable. Mais seulement avec de l’action et des investissements intelligents.


Les gains en matière d’écoresponsabilité » résultant de la pandémie n’étaient qu’une conséquence de faite. Il est maintenant temps de devenir intentionnel et de rendre le dernier kilomètre plus efficace, moins coûteux et plus écologique. L’ensemble de l’écosystème du dernier kilomètre – organisations de la poste et des colis, détaillants, entreprises de livraison, gouvernements et consommateurs – est à un point de basculement. 

Allez dans un sens, et cela peut créer un dernier kilomètre vraiment durable – plus rapide, moins cher et plus écologique. Allez dans l’autre sens, et les choses empirent sans contrôle.

L’empreinte carbone du dernier kilomètre est depuis longtemps un défi environnemental et sociétal.
La livraison du dernier kilomètre représente 53 % du coût total de l’expédition et 41 % du coût total de la chaîne d’approvisionnement. Sans intervention, on peut s’attendre à une augmentation de 32 % des émissions de carbone dues au trafic de livraison urbain d’ici à 2030.

Les consommateurs ont de grandes exigences : commodité, rapidité et « écologie » au juste prix.

L’accélération de l’exécution locale ou basée sur le marché est l’un des effets les plus marquants de la pandémie.
Amazon fait figure de pionnier dans ce domaine. La capacité de l’entreprise à tenir ses promesses de livraison Prime a toujours reposé sur sa stratégie innovante de livraison locale. En mars 2020, le géant du commerce électronique a doublé sa stratégie de livraison locale, en investissant dans un réseau de nouveaux micro-centres de livraison situés encore plus près de ses clients, qui stockent des articles “need it today”. L’objectif étant d’offrir plus de rapidité et de commodité tout en réduisant l’empreinte carbone.

Pour faire face à la rapidité et aux coûts de livraison d’Amazon, les détaillants de type brick-and-mortar avaient déjà développé des capacités de traitement omnicanal en utilisant leurs magasins ou d’autres options d’inventaire local. La pandémie a radicalement accéléré de 3 à 5 ans les investissements dans la gestion des commandes à partir des magasins, modifiant de façon permanente les chaînes d’approvisionnement où les stocks sont placés au plus près des clients.

Les détaillants ont accéléré ces investissements en s’efforçant de s’adapter. Mais ces investissements ne seront pas réduits après la pandémie. Désormais, beaucoup plus d’articles proviendront des stocks de proximité, ce qui ouvre la voie à de nouvelles expériences en matière de traitement local des commandes pour les consommateurs, et offre aux organisations postales, de colis et de logistique un potentiel intéressant pour créer un dernier kilomètre plus durable.


La réalisation locale est prometteuse

Pour comprendre ce potentiel, Accenture a développé en 2020 un modèle économétrique robuste de l’impact des centres de distribution locaux pour le commerce électronique en utilisant des données de Londres, Chicago et Sydney. Le modèle estime l’impact sur les résultats des émissions et de la congestion du trafic, sur la base de données telles que la prévalence des centres de distribution locaux, la densité de population, la distance moyenne parcourue par colis, la gamme de véhicules de livraison et les projections de la demande des consommateurs.

L’analyse est révélatrice. La chaîne d’approvisionnement du dernier kilomètre rendue possible par les centres de distribution locaux pourrait réduire les émissions du dernier kilomètre de 17 à 26% jusqu’en 2025. Cette amélioration est globalement cohérente dans les trois villes. Le recours à l’exécution locale, ne serait-ce que pour la moitié des commandes de commerce électronique entre 2020 et 2025, pourrait avoir des répercussions importantes :


Sortez des sentiers battus pour repenser le dernier kilomètre

3 principes fondamentaux de l’écosystème du dernier kilomètre pour créer un dernier kilomètre plus durable

1 – Encourager les choix plus écologiques

2 – Repenser l’utilisation des actifs

3 – Exploiter les données et les analyses

Il est essentiel de travailler dans tout l’écosystème pour comprendre les coûts invisibles de la livraison du dernier kilomètre et poursuivre le changement. Cela signifie investir intelligemment dans des technologies innovantes et équilibrer les opportunités à fort et faible impact.

Ces fondamentaux sont essentiels à tout plan, et le succès passe par des investissements coordonnés et une coopération écosystémique créative, même non conventionnelle.


Les principales actions en cours…

Un changement réel vers un dernier kilomètre plus durable nécessite une coordination et une collaboration à travers l’écosystème. Chaque acteur peut commencer à faire la différence grâce à ces actions prioritaires


Pour un dernier kilomètre durable…

L’écosystème a accéléré les pratiques durables du dernier kilomètre pendant la pandémie par nécessité. Il est maintenant temps de conduire des changements plus significatifs et durables par la conception. Il est impossible de revenir en arrière après les changements que la pandémie a apportés au dernier kilomètre. Les habitudes d’achat des consommateurs sont différentes. Les chaînes d’approvisionnement sont différentes.
Les empreintes des détaillants sont différentes. Le dernier kilomètre peut aussi être différent, beaucoup, beaucoup plus écologique, si l’écosystème s’unit pour agir sur les pratiques durables du dernier kilomètre. Il est temps de profiter de l’élan que nous constatons aujourd’hui et de le rendre plus significatif. aujourd’hui et de la rendre plus significative et durable.

Dans un monde à jamais changé par la pandémie, ‘l’opportunité d’un dernier kilomètre durable n’à jamais été aussi grande, ni urgente. Tous les acteurs ont un rôle à jouer


Le rapport en téléchargement ici

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